Démarche d’acier « vert » chez Dillinger France: Aide gouvernementale dans le cadre de la décarbonation de l’industrie française en faveur du projet de rénovation du four poussant N° 2

Dans le cadre de son plan de développement et de pérennisation d’activité, Dillinger France rénove actuellement l’un des fours de réchauffage de sa ligne de laminage: le four poussant 2. La remise en service est prévue en juillet 2021. Cette rénovation permettra à Dillinger France d’augmenter la capacité de chauffage de tôles fortes, tout en optimisant ses consommations énergétiques et ses rejets de CO2, grâce à l’installation de nouveaux brûleurs « hautes performances », la mise en place d’un système de récupération de la chaleur fatale des fumées, la limitation des pertes thermiques, ainsi que l’utilisation de modèles informatiques d’aide à la conduite.

Le Groupe Dillinger et sa filiale Dillinger France assument dans leur stratégie les objectifs de l’accord de Paris sur le climat et veulent fabriquer des produits haut de gamme issus d’une sidérurgie durable. En tant qu’entreprise certifiée ISO 50 001 Management des énergies depuis 2013, à l’instar de sa maison mère Dillinger, Dillinger France est soucieuse des enjeux environnementaux et a déjà diminué ses consommations d’énergies de l’ordre de 6 % et rejets de CO2 de l’ordre de 5 % en 7 ans. C’est pourquoi, l’entreprise a veillé à ce que 60 % du montant d’investissement soit dédié à l’amélioration de l’efficacité énergétique du four.

Cette aide gouvernementale d’un montant d’1,8 millions d’euros permettra à Dillinger France de financer partiellement l’investissement lié à la décarbonation qui a pour but d’améliorer la performance du four de 11 %, soit 12 GWh par an d’économie de gaz naturel. Cela correspond à une diminution des émissions de CO2 de 2 300 tonnes par an, soit 2,7 % des émissions du site industriel.

Ce nouvel investissement de Dillinger France s’inscrit entièrement dans la démarche d’acier « vert » du groupe Dillinger qui a d’ailleurs inauguré en août 2020, la première installation en Allemagne de production d’acier à base d’hydrogène dans ses hauts fourneaux en Allemagne, grâce à un investissement de 14 millions d’euros.